Tribune : se sentir bien chez soi a-t-il un prix ? 
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12/4/21

Tribune : se sentir bien chez soi a-t-il un prix ? 


Avons-nous conscience de la (vraie) valeur du logement ? 


Reste à la maison ! Le message clair diffusé dans le monde entier presque simultanément à la mi-mars 2020, nous exhortant à ne quitter la maison qu'en cas de besoin extrême, a interrompu notre routine quotidienne familière et réduit notre cadre de vie du jour au lendemain, le limitant à l'espace domestique dont nous disposions. En cette période de besoins incontournables, l'espace domestique s'est transformé presque instantanément en un amalgame d'activités et de routines auparavant externalisées et qui ne lui étaient pas destinées, superposées à celles de nos compagnons, membres de la famille et colocataires.


L'appel était le même pour tout le monde, mais les réalités étaient très différentes. Certains ont eu la chance de transformer leurs résidences secondaires en résidences temporaires pour le confinement. D'autres ont été confrontés à la réalité de ce qui se passe lorsque les infrastructures telles que les bibliothèques, les parcs ou les services publics sont fermés. Quelle est l'alternative lorsque votre seule adresse personnelle est à peine confortable, ou quand la vie communautaire se déroule en se marchant les uns sur les autres ? Alors que l'espace public offrait auparavant une compensation émotionnelle nécessaire pour échapper à un logement inadéquat (mais qui jusqu’à présent ne disait pas son nom) , sortir à l'extérieur semblait désormais prêt à devenir un crime. 


Soudain, l'espace urbain est devenu une Fata Morgana. L'appartement a perdu son salon prolongé, dépouillé d'une qualité essentielle et, par conséquent, en quelque sorte considérablement dévalué. Cette perte et cette contraction temporaires de l'espace disponible ont révélé la réalité généralisée des logements inconfortables et inadéquats dans des villes qui n'offrent généralement qu'un minimum à leurs habitants et manquent de qualités vitales. Cela est vrai non seulement pour les ménages à faible revenu, mais aussi dans une large mesure pour les personnes à revenu moyen.


La crise sanitaire a mis en évidence à quel point le logement en général est insuffisant pour le bien-être. Sur le plan personnel, la cohésion imposée avec l'espace domestique a clairement révélé ses déficits. Chacun de nous a examiné le logement que nous occupons et testé sa capacité d'adaptation à une myriade d'activités non-résidentielles : dans quelle mesure mon espace de vie est-il modulable et/ou adaptable à des activités supplémentaires ? Éventuellement au-delà de la période de confinement ? Puis-je réellement travailler à la maison dans de bonnes conditions ? Ou encore, possède-t-il les qualités de logement qui sont importantes pour moi personnellement ?

Photo de Roberto Nickson sur Unsplash


Trouver quatre murs qui abriteront un quotidien et plus encore 


Les enquêtes logement réalisées entre mars et mai mettent en évidence le manque général d'espace de vie, de lumière naturelle et d'accès à un espace extérieur (1). Ces résultats ne sont ni nouveaux ni surprenants ; ils ne font que tracer une ligne directe entre l'expérience du confinement et le logement habité.


De plus, cette année passée à la maison a clairement indiqué le rôle crucial de la structure de son logement : nombre de porte, de fenêtre et d’accès à un espace extérieur. C’est, in fine, la seule interface visuelle et physique avec l'extérieur, la lumière naturelle, la météo, le voisinage, l'environnement - le monde en somme - que nous avons inévitablement échangés dans une large mesure contre un monde numérique lors du confinement et que nous avons longuement cherchés du regard par-delà les fenêtres. Car c'est là - à la fenêtre, sur le balcon ou sur la terrasse - que se déroulaient les événements collectifs - potins de voisinage, soutien aux exploits des agents de santé, concerts et manifestations - et où l'on pouvait simplement être, respirer, jardiner ou rêver. Il est clair que la qualité du logement a un impact considérable sur la satisfaction de nos vies personnelles et, par conséquent, sur notre état émotionnel et notre santé. C'est pourquoi ces éléments essentiels du logement doivent être considérés comme non-négociables.

En d'autres termes, la satisfaction du logement ne peut être le luxe de quelques-uns, elle doit être le droit de chacun. Et c’est le fer de lance de Kokoon depuis plus de deux ans ! Ce droit fait partie intégrante de notre ADN. Ce droit, nous le défendons jusque dans les mots de notre slogan : « nous cherchons votre logement comme si c’était pour nous. » Ce droit c’est la motivation quotidienne de nos Kokooners, qui défendent TOUS les dossiers de location, du CDI aux freelances. 

Alors, oui. Faire appel au talent de nos Kokooners a un prix : 1680 €. Un investissement d’1 €/jour pendant 3 ans. L’équivalent d’un an et demi de café. À peine plus cher que le dernier iPhone. Sauf que l’iPhone ne vous sert pas le café. Il ne vous apporte pas non plus la dose de lumière naturelle dont vous avez besoin. Il ne vous met pas à disposition un espace extérieur privatif pour vous détendre ou jouer avec vos enfants. L’iPhone ne vous a pas non plus déniché la pièce en plus pour que vous puissiez télétravailler sereinement. 

Un Kokooner, si. 


Alors, après ces quelques lignes, avez-vous la réponse au titre de l’article ? ;-)

Photo de couverture : Soroush Karimi on Unsplash

Source : 

(1) Voir l'enquête «Au confins du logement» de l'IDHEAL, juin 2020. L'enquête a traité 7 400 réponses, dont 60% des répondants gagnent entre 1 500 et 3 000 € par mois. Près de la moitié des répondants résident en Île-de-France; ainsi que 45% vivent dans des ménages familiaux. https://files.cargocollective.com/c642624/Aux-confins-du-logement—20200610.pdf (consulté le 31 août 2020).

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