Propriétaires et freelances : courage pour trouver un locataire !
Mobilité professionnelle
22/7/20

Propriétaires et freelances : courage pour trouver un locataire !

Le chiffre de la semaine : 900 000. C’est l’estimation du nombre de travailleurs indépendants d’ici à la rentrée prochaine. Il est donc grand temps de l’admettre : devenir freelance n’est plus un choix par défaut. Les jeunes (et moins jeunes) actifs qui décident de dire adieu au CDI pour se mettre à leur compte, le font en pleine conscience et ont trouvé de très bonnes raisons de se lancer. Certains s’avancent même à dire qu’en 2021, le statut de freelance pourrait prendre le pas sur celui des salariés. Si cette prédiction se concrétise, cela risque de bousculer les lignes d’un secteur qui se ringardise : le logement. 

Poke : si vous n’avez pas encore vu l’interview de Vincent Huguet, CEO de Malt, #go ! Ça vaut le détour. ;-)

Derrière un locataire en CDI se cache, peut-être, un futur locataire freelance 

« Nous allons atteindre le million de travailleurs indépendants en France », affirme Vincent Huguet, CEO de Malt. Une tendance qui mérite l’attention des propriétaires actuels de biens immobiliers.

Pour la bonne et simple raison que cette nouvelle vague de travailleur 2.0 tourne le dos aux conditions de travail plus traditionnelles, après avoir connu un début de carrière joliment dessiné à l’ombre du salariat.
Autrement dit, ils ont osé dire non au CDI. Quitte parfois, à l’accepter juste le temps de trouver un logement… Voyez-vous où nous voulons en venir ? 

Et lorsque le moment vient de devenir freelance, le choix se fait par souci d’autonomie et de liberté. 

Ainsi, ces anciens salariés peuvent choisir leurs missions, établir leurs conditions et imposer leurs tarifs. Il apprécie également de pouvoir construire une relation de confiance et une collaboration plus directe avec leur client. 

Et si l’indépendance n’était pas un long fleuve tranquille ? 70 % d’entre eux affirment ne pas souhaiter revenir en entreprise !

Pourquoi le freelancing attire-t-il autant ? 

La première raison est finalement une conséquence peu surprenante du premier semestre mouvementé de 2020 : de nombreuses entreprises ont décidé de geler les embauches, au moins jusqu’en décembre 2021. 

Autrement dit, pas de recrutement en interne, mais des projets qu’il va pourtant bien falloir mener à bien… avec des collaborateurs extérieurs (coucou les freelances) et nul doute qu’ils seront nombreux à vouloir saisir ces opportunités. 

La seconde raison est le désir presque primaire de vouloir appartenir à une communauté. 

Si les freelances tournent le dos au salariat et au modèle de l’entreprise, ils n’ont pas pour autant renoncé aux formes d’organisation collective : mutualisation des moyens, nouvelles formes d’entrepreneuriat, lobbying, les freelances réinventent aujourd’hui une solidarité de corps : “Je voulais avoir en même temps la liberté et l’autonomie dont on jouit quand on travaille pour soi, ainsi que la structure et la communauté dont on bénéficie quand on travaille avec d’autres.”, expliqueBrad Neuberg, freelance d’abord, et fondateur de Wemind depuis 2015.

Ainsi beaucoup se retrouvent dans les espaces de coworking (open space, café, ou pourquoi pas le salon d’une amie). Ces tiers-lieux ont accouché d’une communauté qui se reconnaît comme « freelance », hétérogène dans ses types d’activités, mais homogène dans ses modes de travail et les problématiques rencontrées. C’est sur ce constat que de nombreuses startups voient le jour pour accorder plus de protection, et de sérénité au statut de travailleur indépendant. Certaines sont d’ailleurs devenues des incontournables, à l’image de Malt qui permet de se faire connaitre et faire connaitre ses compétences, Qonto qui facilite l’ouverture d’un compte bancaire professionnel, Cautioneo pour solutionner l’avance de la caution locative, Alan pour l’assurance santé, et « of course »… Kokoon pour le logement !  

Quelles conséquences pour le secteur de l’immobilier ? 

1. Le CDI ne doit plus être le critère principal du dossier de location 

Vous l’aurez compris, la nouvelle génération se compose de startupers, graphistes, consultants, designers, informaticiens, photographes, décorateurs… Tous à leur compte. Ils représentent 10 % de l’emploi en France, selon l’Insee, et le chiffre est en forte augmentation. 

Ils sont diplômés, travaillent souvent beaucoup, ont monté leur entreprise, mais peinent encore à accéder à un logement, car leur statut effraie les propriétaires. Mais peut-être plus pour longtemps !

2. La caution locative ne sera plus un frein à la location

Certes, verser l'équivalent d'un mois de loyer à la remise des clés peut plomber le budget des locataires. Mais, la caution locative ne sera bientôt plus un obstacle à la location, grâce à la parade proposée par la start-up Cautioneo. « À la place du dépôt de garantie, on propose une assurance qui couvre, pour le propriétaire, jusqu'à l'équivalent de six mois de loyer en cas de dégradations », explique Julien Chenet, CEO de Cautioneo. 

3. Le projet de vie du locataire doit devenir un critère de choix 

L’aspect financier ne doit plus être le seul critère pris en compte par les agences et les propriétaires pour choisir leur futur locataire. Son histoire, ses grands moments de vie et ses projets à long terme sont tout aussi importants. Car, l’habit ne fait pas le moine et une personne avec une bonne situation financière pourra peut-être se montrer peut soigneuse avec votre bien immobilier. À l’inverse, un profil un peu fragile financièrement prendra davantage soin de l’appartement ! 

Alors, pour vous assurer du sérieux de votre prochain locataire, de son caractère, de son état d’esprit, vous avez deux solutions : louer à quelqu’un que vous connaissez ou bien louer à une personne que l’on vous a recommandé. 

C’est justement la mission de nos Kokooners : trouver le logement adéquat pour des freelances (mais pas que) en quête d’un cocon pour habiter leur projet de vie à la fois privée et professionnelle. 

Concrètement, comment ça se passe ? Après une inscription sur notre site, un membre de notre équipe prend contact avec vous. S’en suit un entretien de plusieurs dizaines de minutes, dont l’objectif est de trouver un kokooners avec les mêmes centres d’intérêt, et surtout avec la capacité de comprendre les préoccupations des freelances. 

Notre chasseur immobilier prend ensuite la main sur la recherche immobilière : petites annonces, contacts privilégiés avec les agences, c’est fort de son réseau que le Kokooner pourra proposer uniquement des visites vertueuses au travailleur indépendant qu’il accompagne. Oui, nous avons bien dit QUE des visites vertueuses, car le dossier de location est préparé, défendu, et validé auprès du propriétaire en amont de la visite.

Forcé de constater que si le monde change, les règles du jeu ne peuvent plus rester les mêmes. 

Chers propriétaires, il est de votre ressort de reconnaître que : 

  1. Un freelance peut parfois mieux gagner sa vie qu’un salarié,
  2. Des assurances et systèmes de cautions locatives existent pour garantir le versement de votre loyer, 
  3. Pour les plus réticents d’entre vous, n’hésitez pas à rencontrer nos Kokooners accompagnés de leur Kokoonné. Car au-delà de la solvabilité de nos clients free-lance, notre service replace l’humain au cœur du marché immobilier, pour le meilleur et uniquement pour le meilleur ! 

On vous avait bien dit que les règles du jeu avaient changé, peut-être moins que nous sommes acteurs de ce changement. Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas. ;-) 

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